Jour 10

Aujourd’hui, nous sommes allés à l’université biologique de Kassel. Le campus que nous avons visité est celui de SteinstraBe. Celui-ci a été fondé en 1971, puis compte de 800 à 1000 élèves chaque année. Ils sont propriétaires de 340 hectares de terres en cultures biologiques. Cette  faculté est très importante parce que l’on compte environ 7 à 8% d’éleveur biologique en Allemagne.

À notre arrivée, nous avons eu droit à quatre conférenciers sur des sujets d’actualité pour l’élevage biologique en Allemagne. La première personne nous a fait une présentation de l’historique de l’Université en 3 étapes ; la science de l’agriculture biologique, Transfert vers l’écologie et puis l’Internationalisation (bio agriculture internationale). Par la suite, le Dr. Ute Knierim nous a fait une présentation des projets à venir dans les 3 secteurs suivants ; vaches laitières, poules pondeuses et porcs d’engraissement. Dans le secteur laitier, il y avait 4 projets, soit de garder les cornes des vaches, laisser le veau avec la mère à la naissance, optimiser la relation entre l’éleveur et l’animal puis faire l’étude de l’impact du stress sur la santé du pis de la vache. Pour les porcs, on parle plutôt de faire son élevage en éliminant la castration. Puis finalement, ils ont fait l’étude des poulets au pâturage, entre autres, le gain de poids potentiel. La troisième conférence a été présentée par Margret Kneger. Elle nous a parlé de l’influence de la nutrition sur la santé de l’animal. Cette influence est supervisée à l’aide du programme Impro (analyse des fourrages). La dernière conférencière fut Lauras Santos, elle nous a fait une courte description des traits génétiques des vaches laitières. Avec ces traits, elle a fait l’étude de la transmission du gène sur la progéniture. L’étude est faite à l’aide de 40 fermes qui comptent 1000 vaches au total, majoritairement de races Holsteins.

Nous sommes allées dans leur serre destinée aux différentes plantes tropicales. Elle est d’une superficie de 1200 m2. Parmi les plantes qui se retrouvaient dans cette serre, il y avait des orangers, de la canne à sucre, des citronniers, des bananiers, des plantes pour le café, des plants d’aloès, des plantes pour faire de la Tequila et beaucoup d’autres.

En après-midi nous nous sommes dirigés vers la ferme d’élevage du campus située à environ 1 heure du campus de SteinstraBe. Un étudiant du campus de Witzenhausen, Sacha a fait le tour de l’entreprise avec nous. Ils ont 650 poules pondeuses, plus 500 poules qu’ils pouvaient envoyer aux pâturages l’été à l’aide d’un poulailler mobile qu’ils déplacent dans les prés. Leurs champs sont d’une très bonne qualité grâce au loas découlés des éruptions volcaniques. Ils nous ont aussi montré un type de séchoir à foin pour les balles rondes. Celui-ci pouvait sécher 1 grosse balle en 20 heures. Elle permettait de réduire son pourcentage d’humidité de 5 à 10%. Parmi leur cultures, il y avait environ 40 hectares de foin, 275 hectares en culture et le reste était dédié pour la communauté (pour du jardinage). La rotation de culture était, pour les deux premières années en trèfle, ensuite pomme de terre, carotte et blé. L’autre était du trèfle pour 2 ans, maïs ensilage, triticale, pois et blé. Pour finir la journée, nous sommes allés visités la ferme laitière. Il avait une production de 5000kg/vache par année et il traitait 100 vaches. La race que nous avons retrouvée sur cette ferme était la race primaire avec laquelle la Holstein a été croisée (Schwarz Buntes Niederungsrind). Le comptage de cellules somatiques était un peu moins de 100 000 et il était payé environ 0,45euro/litre pour leur lait bio et le lait traditionnel est à 0,30 euro/litre.

Michel Parent & Gabriel Erni